Devri

tantamant

tantamant

m. –ioù (habillement)

(1) =

(1877) FHB (3e série) 25/207. Bourleden, bigouden, / Chelgen, chicoloden, / Sparlou, chalounessou, Voaliou, tantanmaniou.

(1912) BSAf xxxix 295. Les ailerons relevés au sommet de la tête, troussou, sparl, et faisant deux volutes tombantes sur les épaules portent le nom de la tentament, tenta amenta, ailerons attachés. ●(1919) DBFVsup 3a. antandemant, tr. «sorte de coiffure féminine.» ●(1919) FHAB Kerzu 184. eun tantaman lian Kintin. ●(1929) SVBV 21. stlapaet o zintamaniou ganto. ●(1944) LLMM 79/78. un tantamañ ruz war he blev louet.

(2) Tantamant rous : coiffe foncée ou noire de deuil.

(1931) VALL 130b. Coiffe d'étoffe foncée, tr. «tandaman (-rous) m.»

(2008) Musée départemental Quimper (fiche 2007.36.7). (Poullgoazec) Coiffe noire nommée localement «tintamen rouz». Son usage pour les enterrements ou les cérémonies du 2 novembre s'est maintenu jusqu'aux années 1930. Vers cette date les mantelets l'on peu à peu supplanté. Ceux-ci dénommés «mantel rouz» étaient un signe de richesse. Toutefois certaines femmes ont pu remettre cette coiffe jusqu'aux années 1950 pour les prières aux défunts («pedellou») comme Marie-Jeanne Pichavant (1885-1971) lors du décès de son frère, grand-père des donateurs. Le costume qui accompagnait la coiffe «tintamen rouz» était ordinaire et comportait une pélerine noire de laine tricotée. C'est également ce que l'on portait sous le mantelet avec la coiffe de gaze. En dehors de ces cérémonies, la coiffe de deuil était une «penn sardin» en gaze sans ornement.

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