Devri

dibouloudañ / dibouloudiñ

dibouloudañ / dibouloudiñ

v.

I. V. intr. (cuisine) (en plt du sac de fars) Ne plus être formé en grumeaux.

(1979) PLVB 66. moustret ha divoustret [ar fars en e sac'h] war an daol abalamour da zibouloudañ.

II. V. tr. d.

(1) (cuisine) Ôter les grumeaux.

►absol.

(1926) FHAB Mezheven 211. Poania a ran neuze da ziboulouda. ●(1962) EGRH I 54. dibouloudiñ v., tr. « enlever les grumeaux (de la bouillie). »

(2) (agriculture) Ameublir, émotter.

(17--) CBet 1827. flourin an douar ; hac he dibolodin, tr. «l'ameublir, enlever les mottes.»

(1869) FHB 248/307b. ann douar ras (...) Ne de nag æz na dies d'a ziboulouda.

(1924) ZAMA 171. Diboulouda an douar. ●(1962) EGRH I 54. dibouloudiñ v., tr. « écraser les mottes de terre. »

►absol.

(18--) RGE 34. Fochit ha plantit en tu mar qerot, / Me a zibouloudo dre ma labourot.

(3) (argot de La Roche-Derrien) Battre, frapper.

(1885) ARN 34-35. Battre, se battre. – Br. Skei, en em ganna (de kann, bataille). Arg[ot] : 1. Dibolota, écraser les grosseurs ; se dit surtout pour la bouillie : dibolota ar iot. 2. Dibuni, démêler. – Me am euz dibunet gant hennez, j'ai démêlé (distribué des coups) avec celui-là. 3. Rei kerc'h, - koat, - segal : donner de l'avoine, du bois (du bâton), du seigle. Ces différents termes et ces locutions sont sortis du breton courant. – Kotisa, fluma, larda, puloc'h, et bien d'autres mots, des expressions ou des métaphores ejusdem farinæ.

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