adj.
I.
(1) Non fermé par une barre, une bâcle.
●(1876) TDE.BF 117b. Dibrenn, adj., tr. «Il se dit d'une porte ou fenêtre non fermée à la barre.»
(2) Qui n'est pas fermé à clef.
●(1904) SKRS I 28. An armel zo choumet dibrenn. ●(1909) KTLR 201. An nor oa dibren var an ti.
(3) (en plt d'une bourse, etc.) Ouvert.
●(1935) ANTO 58. Peurvuia e vez dibrenn-mat va yalc'h.
(4) (en plt d'une coiffe) Dont les barbes ne sont pas fixées en signe de deuil.
●(1848) GBI I 14. Perag m'eo dibrenn ho koeffou / N'eo ket en defaot a spilhou, tr. «Pourquoi vos coiffes sont-elles pendantes ? (1) / Ce n'est pas qu'il vous manque des épingles.» ●(1) Dans les campagnes du pays de Tréguier et de Lannion, les femmes qui sont en deuil laissent flotter sur leurs épaules les deux ailes de leurs coiffes blanches.
(5) Qui n'est pas lacé.
●(1732) GReg 260a. Delacé, ée, adj. qui n'est point lacé, tr. «dibrenn.»
II. sens fig.
(1) Ouvert, franc.
●(1838-1866) PRO.tj 191. Me zo hag a vo da viken / Gant eur galon c'houek ha dibrenn / Da vignon.
(2) Gerioù dibrenn : gros mots.
●(1955) VBRU 133-134. gerioù dibrenn ha mallozhioù. ●(1969) BAHE 61/57. troioù-lavar dibrenn-kaer.