s. Récolte de goémon épave où chacun garde pour lui ce qu'il ramasse.
●(1909) FHAB Mae 138. Gouskoude pa vez «Didolle», e c'hellont, koulz eget ar voazed, kregi el leac'h ma kavont. ●(1960) GOGO 223. (Kerlouan, Brignogan) C’est alors que l’on décide s’il y a tol̥é (tolle) ou didolé (didolle). Dans le premier cas, le goémon recueilli est partagé entre les différents riverains présents. Dans le second, le récoltant est propriétaire du goémon qu'il recueille. ●224. On décide habituellement qu'il y aura didolle lorsque la mer, très houleuse, entraîne vers la côte de grandes quantités de goémon. On dit alors que le goémon est «e frip» (e frip), c'est-à-dire à celui qui le prendra le premier. ●225. Nous n'avons pas constaté l'existence de ces coutumes de «tolle» et «didolle» ailleurs qu'à Kerlouan, Brignogan et Plounéour. ●(1980) PLNN 5/13. Pa vese tolle, e vese lodennet ar bezhin etre an dud da c'houde an dastum. Pa vese didolle, e talc'he peb heni dezhañ ar pezh en doa gellet tapoud.