s.
(1) E frip : à celui qui le prend, qui l'attrape.
●(1960) GOGO 224. (Kerlouan, Brignogan) On décide habituellement qu'il y aura didolle lorsque la mer, très houleuse, entraîne vers la côte de grandes quantités de goémon. On dit alors que le goémon est «e frip» (e frip), c'est-à-dire à celui qui le prendra le premier.
(2) Teurel (udb.) e frip : jeter (qqc.) à la volée où chacun prend ce qu'il peut.
●(1877) FHB (3e série) 2/10b. el leac'h (...) ma taoler buez hag honestiz ar priejou evel pa lavarfen e fripp da c'hoarz ha da fic'hellerez eur vanden pennou scanv.
(3) Méthode libre de récolte du goémon épave.
●(1987) GOEM 116. Les formes de partage [du goémon échoué] varient avec le nombre de personnes présentes à la récolte, la quantité de goémon échoué, les lieux. Elles sont de trois types : – frip : chacun prend ce qu'il veut et ce qu'il peut, sans concertation avec autrui avant la récolte. – touch lod : l'attribution se fait avant la récolte, au prorata des personnes qui vont travailler. – boutin' : après une récolte collective, le partage se fait sur la dune au prorata des personnes ayant travaillé.