Devri

kevre

kevre

m. –où

I.

(1) Lien pour enserrer.

(1732) GReg 573b. Lien de gerbes de bled, de bottes de foin, tr. «Qévre. p. qévreou

(1838) CGK 13. Unan ive deus e divrec'h vel eur c'herve eo guët.

(1982) PBLS 3. (Sant-Servez-Kallag) kerviou, tr. «liens de fagots.» ●(2002) MVAHU 168-169. (An Uhelgoad) prit sa faucille, sa fichel et son kervé (un lien fait d'une branche tressée en guide de corde).

►sens fig.

(1857) HTB 155. en em veuli a ra [an diaoul] d'ho kavout eun de n'he gevre. ●(1905) BOBL 29 juillet 45/1a. starda ar c'hevre etre an diou vroad.

(2) Lien qui relie deux parties.

(1732) GReg 418a. Le lien qui lie le manche & la gaule du fleau, tr. «qevre freilh.»

(1857) CBF 103. Kevre, m., tr. «Lien qui attache le manche et le battant du fléau.»

II.

(1) Komañs gweañ kevreoù : commencer à être dans les douleurs de l’enfantement.

(1912) MELU XI 403 (T-Trevereg). Komans a ra gwean kévreo, tr. E. Ernault «Elle commence à tordre des liens (de fagots). Se dit des douleurs de l'enfantement (Trév[érec]) Ces liens sont faits en bois de chêne, c'est un rude travail de les tordre. Cf. en em vedenna gant ar boan, se tordre de douleur (de eur veden, le lien qui fixe une claie.»

(2) Nezañ e gevre : être à l’article de la mort.

(1962) TDBP ii 377. Hañ, feiz ! Monig a zo o neza he hevre, tr. «ah, ma foi ! Marivonne est en train de tordre son lien (elle file un mauvais coton, elle se prépare à mourir).»

(3) Graet diwar kevreoù plouz kerc'h : voir plouz.

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