f. –ioù cf. kumun
(1) Commun peuple.
●(1575) M 268. Distum nobl ho (lire : ha) comun, tr. «Sans pompe, noble et vilain.» ●(1580) G 211. Gentyl ha commun en un stroll, tr. «Nobles et vilains, de compagnie.»
(2) Troupe, compagnie.
●(1530) Pm 53. Perac tra eu ezouchuy duet / Guir commun vhel dam guelet. tr. « Pourquoi êtes-vous venus, / Haute et loyale compagnie, me voir ? »
(3) (religion) Commun (des saints, des instructions, etc).
●(1472) Js ms latin BNF 1294 f°198. Gruet eu tom hep chom an comun goude dilun an suzun guen. / breman ez guellet guelet scler na gueu quet ter map an spernenn. tr. « Le commun (des saints) a été fait vivement, sans s'arrêter, après le lundi de la semaine blanche (des Rogations) ; / Maintenant vous pouvez voir clairement si le fils de l'Épine n'est pas expéditif. »
●(1761) HBrezonec prefaç [3]. Ar fin ac an intention eta p’evit hini e composet an Heuryou-mâ, eo evit ma caffo ar gommun en ur memes Lêvr.
(4) Commune.
●(1847) MDM 333. Pep departamand a zo ranned en meur a barrez pe goumun. (…) gouarn he-unan kemend all a goumuniou. ●(1890) MOA 176a. Commune, s. f. Paroisse, tr. «komun – parrez f.»
(5) Kambr ar c'homunoù : chambre des communes.
●(1910) MBJL 178. En Kambr ar C'hommuno.