f. –où
I.
(1) Étendue d’herbe rare.
●(1957) PLBR 103. on ne peut expliquer krinenn, «étendue d’herbe rare» (eur grinenn, grinenna ar zaout, Plozévet) que par un substantif formé sur krin. ●(1960) EVBF i 332. Le long des talus, surtout du talus situé au sud du champ, on laisse souvent une bande large de 4 ou 5 mètres, parce qu'on a constaté que la récolte y est médiocre (manque de soleil, humidité...) ; on y attache en général les vaches. Cette bande se nomme : grinenn, eur hrinenn, pl. grinennou (Ploz[évet] : grinenna ar zaout, faire paître les vaches le long d’un talus, au bord d’une route), grichenn, L’H[ôpital-Camfrout] (grichenna ar zaout).
(2) Bord non labouré d’un champ.
●(1931) VALL 72b-73a. Bord non labouré d’un champ, tr. «krinenn f.»
(3) Arbre sec, terrain sec, femme maigre.
●(1876) TDE.BF 378b. Krinenn, s. f., tr. «Ce mot se dit d’un arbre sec et aussi d’une femme sèche et maigre.» ●(1890) MOA 264b. Femme vieille, sèche et maigre, tr. «krinenn, f.»
●(1931) VALL 681a. chose sèche (arbre, femme très maigre, terrain, etc.), tr. «krinenn f.»
(4) Pâture.
●(1960) EVBF i 331. La terre au repos tire parfois son nom du fait qu’on la met en pâture : (…) grinenn, douar war e hrinenn, région bigoudène (Ploz[évet] grinenn, pâture).
(5) Douar war e grinenn : terre en jachère.
●(1960) EVBF i 331. La terre au repos tire parfois son nom du fait qu’on la met en pâture : (…) grinenn, douar war e hrinenn, région bigoudène (Ploz[évet] grinenn, pâture).