Devri

soupresamis

soupresamis

adv.

(1) Sur le coup, précipitamment, illico presto, à l'improviste.

(1903) MSLp xii 79 [455]. surpris-a-mis. Cette expression se lit dans une chanson trécoroise connue, Disput nevez savet etre daou zen yaouank divoar benn eun dimezi, sur feuille volante, imprimée à Lannion chez la veuve Le Goffic, et signée : Pierre Raison. Le troisième vers du septième quatrain est : C'hui zo deut surpris-a-mis d'am goulen, den iaouank ; c'est-à-dire, comme l'indique le contexte : «Vous êtes venu à l'improviste me demander (en mariage), jeune homme». C'est le v. fr. cipricimi, comme l'a vu Henri Estienne, qui l'expliquait littéralement : «In hoc loco captus, et in codem suspensus» (God.). Les patois français l'ont conservé moins complètement : haut-Maine, à pressimi «vitement» ; bas-Maine, pressimi «précipité, prochain» ; tourangeau, précimis «en hâte, précipité» (voir Ant. Thomas, Mélanges d'étymologie française, 119, 120). Le breton a altéré la première syllabe d'après le français sur (cf. Rev. Celt. XXI, 146, 147). Un u se trouve, mais à une autre place, dans la forme poitevine de 1662 : venguiu tout pris su mis (La mizaille a Tavni, p. 38) ; l'auteur, Drouhet, a glosé pri su mis par «bien prestement» (A. Richard, Les œuvres de Jean Drouhet, Poitiers, 1878, p. 112, 52). ●(1952) LLMM 34/49. (Douarnenez) Supresamis : doare brezhonek da dreiñ ar galleg illico presto. ●(1967) BAHE 54/42. Da Bariz ? E giz-se tout supresamiz nes anavezout nag hent na gwenodenn ? ●43. Supresamiz : ger anavezet mat ivez e Bro-Lannuon, dindan meur a stumm : surpresamiz, soupresamiz, supresamiz. Pep hini a zistag un tamm evel ma tro en e benn. Pouez-mouezh war ar silabenn ziwezhañ. ●(1972) BAHE 72/7. Ha supresamis kuit ! ●(1982) TKRH 130. panevet e oa erruet soupresamiz.

(2) War soupresamis : expressément.

(1886) RUSq.FB 217. Formellement, adv. D'une manière expresse, tr. «var suplis ha mis, war surplis ha mis

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