s. (pêche) Leurre.
●(1910) BSAf xxxvii 15. De chaque côté de la barque l'équipage laissait traîner deux lignes, armées d'un hameçon et de plombs cachés dans la peau d'une anguille, ou cousus dans une lanière de poisson, bar ou mulet. La vitesse du bateau donnait à cette amorce les mouvements d'un poisson nageant. On donne à cette amorce le nom de Temen. Ce genre de pêche s'appele Kalaoua du nom de galet Kal ou Gal, qu'on attachait, autrefois, en guise de plomb, pour faire plonger la ligne. ●14. Les vieux isliens avaient, pour cette pêche, une pratique qui pourrait s'utiliser pour la pêche actuelle de la sardine, surtout dans les années de pénurie. Ils faisaient dégorger le premier lieu pris, pour connaître l'espèce de poisson qu'il pourchassait, et ils adaptaient à leurs lignes, un temen approprié : long, si les lieux poursuivaient des lançons ; plus court, si c'était la sardine ou les sprats. (…) Chaque bateau d'isliens, pour n'être pas pris au dépourvu d'amorces, gardait dans le sel, plusieurs douzaines de temen, de différentes tailles.