Devri

tonn

tonn

f. –où

I. (domaine maritime)

(1) Vague.

(1752) PEll 889. Tonn, à Douarnenez & au voisinage, est un Flot de la mer, une onde ; le pluriel est Tonnou.

(1876) TDE.BF 622a. Tonn, s. f.. C[ornouaille], tr. «Vague de la mer.»

(1909) FHAB Mae 136. (toun : dans le cap, actuellement, la vague qui se brise sur les rochers et se replie sur elle-même. ●(1914) RNDL 48. en tonneu em gouni, tr. «les vagues m'atteignent.»

(2) Tonn-aod : rouleau qui déferle sur la grève.

(1752) PEll 888. Tonaut, Rivage de la mer ou des riivieres. Je ne l'ai lu que dans un vieux Diction. Mais un vieillard du Bas-Léon m'a dit que c'est proprement le bruit que font les flots de la mer en se brisant contre les côtes. Ce seroit donc bien Tonn, flot, & Aut, rivage.

II. (phycologie)

(1) Tonn-Ebrel : algues détachées par le mauvais temps (en général, frondes de laminaires).

(1915) KZVr 113 - 02/05/15. Breuriez-Vreiz donne : tonn-ebrel, amas naturel de goémon que la mer pousse à la côte en avril ; les amas artificiels de goémon coupés que l'on pousse à la côte s'appellent reut, plur. reujou. ●(1968) NOGO 219. Laminaria hyperborea. ton e:brel, «flot d'avril» : Île de Batz.

(2) Tas de goémon.

(1869) FHB 229/157b. eun donn vezin.

(1915) KZVr 125 - 25/07/15. Tonnou, en Léon, est passé du sens de «flots» à celui de tas de goemon ; torsiou bezin startet gant eiz liamm krenv.

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