Devri

kouz

kouz

m. Lakaat ar c'houz =

(1897) HMV 37. Le jeu favori des femmes était alors de mettre le coz et la goaskérez aux grands gars. Cela se pratiquait ordinairement dans les grandes journées de travail, soit à faire des fagots soit à couper la lande ou écobuer, dans lesquelles les meilleurs gars se trouvaient. Après le dîner ces gens allaient faire la sieste dans les courtils autour de la ferme ou dans les issues de l'aire à battre ; lorsque les femmes en trouvaient un isolé et dormant bien sur le dos, elles allaient à lui quatre ou cinq et sautaient chacune sur un bras ou une jambe de façon que l'homme ne puisse plus bouger. La cinquième femme déboutonnait alors la culotte et la remplissait de terre, de boue ou de bouse de vache ; cela s'appelait laka ar c'hoz et ne faisait pas grand mal au patient, mais l'autre jeu était pire : ici la femme restée libre préparait un gros bâton fendu, puis dans cette fente qu'elle ouvrait avec ses deux mains comme on ouvre un piège elle introduisait les organis «générationis exe pace per hominis». Cela s'appelait lakad ar voaskeres.

(1913) DGEShy. kous s.m., souillure : laka ar c'hous (Bannalec, 1913 ; ar c'hos à Kernevel), remplir de terre, de poussière, (par farce, non par châtiment), la culotte, par la braguette ou par le pont. – De kousi, souiller. (d'après HYZH 48-49 p. 99).

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