Devri

pilad

pilad

coll. (botanique) Avoine à gruau Avena nuda.

(1799) Cam I 233-234. On ne cultive dans ces contrées [= monts d'Arrée], que du seigle, du sarrazin, de l'avoine d'été, un grain qu'ils nomment pilat ; espèce d'avoine ou de bled avorté, qu'on ne peut manger qu'en bouillie. Le pilat se sème en germinal, et se coupe à la fin de thermidor. On n'en donne point aux chevaux ; ses extrêmités trop aigües pourroient s'attacher à leur gosier, et leur causer une toux dangereuse ; ils le refusent et le rejettent. On en cultive, dit-on, mais en petite quantité, dans les environs de Morlaix et de Quimper.

(1878) SVE 106 §722.  Pa gan ar ran e kreiz ar prad, / Neuze vez poent gounid peb had, / Nemet al lann hag ar pilad. tr. « Quand la grenouille chante au milieu des prés, / Il est temps de mettre en terre chaque semence, / Excepté celle de l'ajonc et de pilat. » note Sauvé : « Le pilat, aujourd'hui inconnu en Bretagne, mais très-souvent nommé dans les anciens titres, était, si l'on en croit Cambry qui pourrait avoir vu les derniers échantillons «une espèce d'avoine ou de blé avorté qu'on ne pouvait manger qu'en bouillie. On n'en donne point aux chevaux, dit-il, ses extrémités trop aiguës pourraient s'attacher à leur gosier, et leur causer une toux dangereuse ; ils le refusent et le rejettent.» (Voyage dans le Finistère, par Cambry, avec des notes par le comte de Fréminville, Brest, 1836, in-8°, p. 130.) »

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